Dans l'orientation de ses recherches universitaires, Muriel Pécastaing-Boissière a exploré les liens entre les mouvements socialistes de la fin de l'époque victorienne, le féminisme, et le renouveau spirituel de cette période. C'est ainsi qu'elle a rencontré Annie Besant et découvert l'ampleur du cheminement qui avait mené cette dernière, après une profonde crise religieuse, de la lutte pour la laïcité à la théosophie, via le socialisme puis l'anti-impérialisme en Inde. Ses luttes et sa quête incessante de justice et de vérité n'ont cessé de fasciner Muriel Pécastaing-Boissière depuis, lui rendant difficilement compréhensible la méconnaissance, voire l'oubli, dont Annie Besant est désormais victime.