Alors que les humains impriment à leur vie un rythme effréné, s’épuisent à retenir le temps qui passe trop vite, l’autrice nous intime d’attendre. Attendre qu’un animal paraisse, patiemment, jour après jour, en silence, sans regarder sa montre et entrer sur la pointe des pieds dans son espace pour l’y observer inlassablement, hors du temps. C’est ainsi qu’une communication sensorielle s’établit, des liens se tissent : on entre en symbiose avec l’animal qui, quelques jours auparavant n’était qu’un étranger. Ce sont les animaux et les oiseaux du Québec si chers à l’auteur qui l’ont accueillie. Elle raconte comment jour après jour elle n’a cessé de les attendre pour les regarder vivre et en les écoutant, puiser en eux son bonheur et sa raison d’être quand elle les a simplement laissés paraître.