Les effets de traitements à base d’extraits de plantes sont devenus biologiquement mesurables. La corrélation d’examens biologiques à la clinique a permis en effet de les mesurer par le biais de divers paramètres. Les plantes décrites correspondent à diverses phases pathologiques. Par l’introduction d’un concept d’évolution de la pathologie, le livre démontre les limites de la phytothérapie uniciste. L’accent est surtout porté sur la famille des labiées dont les ambivalences d’actions au niveau protéique permettent des formulations thérapeutiques nouvelles qui tiennent compte de l’aspect sociologique des plantes. Les différents tests permettant la définition phytothérapeutique sont décrits en détail ainsi que l’appareillage utilisé et connu par l’auteur. Un chapitre est consacré à la mesure du système macrophagique, à son interprétation et à ses limites.