Jean-Marie Delacroix présente la conscience comme l’un des principaux paradigmes de la relation patient/psychothérapeute et un facteur déterminant de sa réussite. Dès les années 1950, la Gestalt-thérapie, influencée par ses racines orientales, fait de la thérapie de la concentration, ou pleine conscience, un véritable fondement. Inspiré par son initiation au chamanisme, l’auteur développe également la notion de conscience élargie. Le livre se centre sur la relation thérapeutique. Une conscience partagée de l’ici-et-maintenant permet de la repenser comme un champ dans lequel circulent des informations. L’objectif est de déterminer le moment sensible, propice à la mise en place d’une posture méditative dans le processus. Dans cette perspective, l’empathie n’est plus l’approche centrée sur la personne, elle devient un phénomène intersubjectif. La thérapie de la concentration en relation serait-elle l’occasion d’une ouverture à la dimension transcendante de l’être humain ?