Nous avons en horreur la vulnérabilité. Nous voulons être parfaits, puissants, sûrs de nous. Nous croyons que la distance, la froideur, l'inaccessibilité et la maîtrise contribuent à notre prestige. Que nous serions mésestimés si nous venions à être trop ouverts. Nous adoptons l'anxiété en tant que style de vie, la productivité en tant que valeur essentielle, et le perfectionnisme en tant qu'idéal. Et si la vulnérabilité n'était pas une faiblesse, mais au contraire signe de force et de courage ? Car à trop vouloir être parfaits, nous avons peur de l'échec et éprouvons un sentiment d'insuffisance. Nous gaspillons un temps précieux en tournant le temps à nos dons merveilleux. Alors plutôt que de rester assis sur le banc de touche, et d'émettre sans cesse des jugements et des conseils, mieux vaut oser se découvrir et accepter d'être vulnérable. Vivre de manière entière, en troquant le culte du contrôle contre le lâcher-prise et l'ouverture émotionnelle.