Dans le monde profane , la hiérarchie est la mesure de la qualité : plus on monte dans la hiérarchie, plus on s'approche de la lumière. Rome a parlé, la cause est entendue le parti ne se trompe jamais le patron sait ce qu'il fait le père , le grand frère , le guide suprême ont toujours raison. La demande de servitude, le plaisir de se soumettre et de marcher au pas confortent le plaisir de dominer. La demande affective pousse des hommes, même des hommes raisonnables et cultivés, à s'installer dans les réponses dernières d'une idéologie prête-à-penser-prête-à-porter pour s'intégrer dans le clan dont ils attendent des caresses. Quelques profanes deviennent francs-maçons. Ils ont été formés dans la cité et, généralement, sont convenablement intégrés. Ils rédigent une demande d'admission et l'adressent au Président d'une loge. Ils sont supposés ignorer le mot vénérable . Ils acquièrent le statut de candidat, première étape du parcours maçonnique. À ces candidats, il est demandé d'être purs, désintéressés, philanthropes, portés par le seul désir de construire le temple idéal, bref, d'être excellents maçons avant de commencer un apprentissage. Le vénérable veille au recrutement et il lui appartient de faire , créer , installer le franc-maçon.