La recherche sur les soucoupes volantes commence à la fin des années 1940 en France. En parallèle à cette activité exercée essentiellement à titre individuel, l'armée mène ses propres enquêtes. Son intérêt pour la question ne se dément pas, même si les informations concernant son implication et son action se révèlent peu accessibles. Parallèlement, les réseaux de recherche privés se sont articulés au fil du temps autour des groupements dont certains ont tenté de se connecter à une ufologie scientifique en plein essor. Cette dernière, placée sous l'égide du CNES, est connue sous le nom de GEPAN. Ce service, plusieurs fois rebaptisé, existe toujours aujourd'hui. Il s'appuie sur l'armée - principalement la gendarmerie - et certaines administrations qui le pourvoient en informations sur les OVNI. L'ufologie française se caractérise donc par la coexistence d'un réseau de recherche privé et d'un réseau public qui, hormis en de rares occasions, collaborèrent très peu. Cet ouvrage s'intéresse essentiellement à l'action de l'État. Comme dans le précédent ouvrage de l'auteur, on y trouve beaucoup d'informations inédites, notamment celles concernant le rôle discret que l'armée mène en la matière depuis plus de 70 ans, ainsi que l'action des politiques et des services secrets. Un tel travail n'avait jamais été fait en France dans le cadre d'une étude universitaire.