Belgique, janvier 1993. Le petit village d'Arc-Wattripont est secoué par des événements extraordinaires. Une famille sans histoires connaît un cauchemar hallucinant : les objets se déplacent sans intervention humaine, un double vitrage explose, les meubles lourds sont culbutés, une lourde table de salon entre en lévitation, des combustions spontanées ont lieu... Même les habitants sont véhiculés sur leurs sièges par une intervention invisible et incompréhensible. Les habitants appellent la police et, 48 heures durant, les forces de l'ordre sont elles-mêmes témoins des faits. Les phénomènes redoublent de violence et les gendarmes sont obligés d'évoluer casqués pour éviter les projectiles ! Après un rituel d'exorcisme, un calme relatif revient sur la maison mais jamais la tranquillité attendue. Quant aux gendarmes, le surnaturel n'étant pas de leur ressort, ils se retirent de l'affaire, non sans avoir fouillé la maison de fond en comble à la recherche d'une supercherie, mais en vain. Leur hiérarchie leur impose le silence. Arc-Wattripont restera un mystère non élucidé malgré l'intervention d'une foule de chercheurs. En 2010, le CERPI (Centre d'Études et de Recherches sur les Phénomènes Inexpliqués) rouvre le dossier de ce cold case et est directement pris à parti par une chaîne de télévision qui ridiculise toute l'affaire, la présentant comme une vaste supercherie. Ce livre raconte l'histoire intégrale de ce fait hors normes qui surfe entre fantastique, dogmatisme scientifique et désinformation. L'affaire d'Arc-Wattripont restera par excellence le summum de l'enquête sur le paranormal. Le lecteur, tenu en haleine dès le début, sera subjugué par la réalité insoupçonnable des coulisses de cette investigation dans laquelle, manifestement, tout avait été mis en œuvre pour que jamais le public n'apprenne la vérité. Tant d'ardeur à pratiquer l'occultation était en soi la démonstration de ce qu'il y avait bien quelque chose à cacher !